À la présentation Maxime Simoens chez Maria Luisa (durant la fashion week), on nous dit que le talentueux jeune créateur fut inspiré cette saison par Virgin Suicide, le film. Outre la reprise en all over sur débardeur des dessins naïfs de l'héroïne de Sofia Coppola (qui fût celle de Jeffrey Eugenides, un bon écrivain américain à la culture familiale émigrée, relents vieille europe: tout ce que j'aime) et la profusion de robes de bal (prom queen raffinée) la référence n'est pas évidente au premier abord. Malgré (ou à cause de) l'enchantement qui nait de la très riche sophistication des modèles, de la couleur aux drapés enchevêtrés, plus luxueux que juvéniles.
Puis à bien y regarder: délicatesse et transparences, dégradés pâles et empourprement des sens, fluidité et précision sage des détails résument intimement le trouble pur de l'adolescence.
Soutien-gorge et leggings VPL, robe et chemisier Maxime Simoens, short et boots Topshop, bracelet John Hardy.
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